PROCESSUS DE DEUIL, CÉRÉMONIES ET COMMÉMORATIONS DES DISPARUS EN FONCTION DE LA PHILOSOPHIE, DES CROYANCES, DES CULTURES ET DES RELIGIONS
Résumé de l’article en français
Au-delà de leurs différences, les travailleurs humanitaires et les religieux ont un point en commun: ils sont régulièrement en contact avec la mort et la souffrance d’autrui. Ils ont toutefois chacun leur propre approche et manières de traiter la mort. Les religieux apportent du réconfort aux mourants et plus tard, à la famille et aux proches endeuillés, à travers toute une série de prières et de rituels. Les travailleurs humanitaires, quant à eux, sont davantage concernés par des tâches pratiques et néanmoins nécessaires, comme retrouver et prendre soin des cadavres, informer les familles de la mort de leur proche et les aider à faire face aux conséquences de cette disparition. Dans les cas où le cadavre n’a pas pu être retrouvé ou ramené à la famille, l’action humanitaire, tout comme les rites religieux doivent s’adapter afin de soulager la détresse des familles et leur permettre d’entamer malgré tout le processus de deuil sans le corps du défunt.
English abstract
Over and above their differences, humanitarian workers and clergy have one point in common: they both come into contact with death and suffering. In such circumstances, however, they each have their own approach. The religious approach is to provide solace for the dying and, later, for the bereaved, through a series of rituals. Humanitarian workers, for their part, are more concerned with tasks such as recovering bodies, informing families of the death of their loved ones and helping them to cope with the consequences. In cases where bodies cannot be recovered (missing persons), both humanitarian action and funeral rites must be adapted in such a way as to relieve the distress of families and enable them to start the grieving process.
Lire l’article complet paru dans la Revue internationale de la Croix-Rouge (2002, Vol. 84 No 848)
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